




Chanteuse d'histoires
Paroles & Musique by

Ecoutez et lisez les paroles en même temps !
Squirrel
déjà partir
Bondis, danse, virevolte en me narguant
Tes mouvements subtils m’invitent
Souple soleil couchant qui m’attise
Que ta cadence, ta cadence électrise
La pesanteur me peine et me hante
J’aimerai te ressembler
Puisque déjà tu me transportes
Je veux voler, emporte-moi, emporte-moi
Si vivant, si pétillant, je te sens fuyant
Et tu refais toujours aussi précisément
Ce petit chemin qui sent la noisette
Tu vas, tu viens, tu tournes, je perds la tête
La pesanteur me peine et me hante
J’aimerai te ressembler
Puisque déjà tu me transportes
Je veux voler, emporte-moi, emporte-moi
Voler sans ailes n’est-il pas des plus étonnant?
Je te fouille dans les feuilles, j’entre dedans
Ca y est, ça y est, je le sens je t’ai perdu
Mais je t’attends, je t’attendrai toujours le sais-tu?
Mystère, Trésor de l’instant,
Mon coeur se serre, il se détend
Dans ta cabane au gré du vent
Je partirai, emporte-moi...loin des gens
Partir un jour
Et prendre la route
Vers d’autres hommes
Libre et à l’écoute,
A la vie que l’on goûte.
Partir et suivre son instinct
Déjà partir, ce n’est pas rien
Se découvrir enfin.
Je te prête ma voix
Pour que tu suives ta route
Un point sur une boule bleue
Un idéal mystérieux
Un rêve en mieux
Un point dans le ciel boréal
Des mains tendues
Aux visages pâles
Et se retrouver nu
Je te prête ma voix
Pour que tu suives ta route
Et tu recommenceras,
Bordée de doutes, tu le referas
Et tu nous emporteras
Au creux de toi, au coeur de toi.
Théo
AGENOUILLÉ DANS LA POUSSIÈRE, TU CUEILLES LES MOTS DU DÉSERT,
HUMES SON ÂME. JE TE DEVINE DANS LES VENTS QUAND TU T’ÉLANCES,
PASSES DEVANT LA CARAVANE
MAIS QUE CHERCHES-TU, QU’ENTROUVRES-TU LÀ ?
NOS YEUX SONT FERMÉS, TU VERRAS.
THÉO, TES MÉHARÉES COULENT SOUS TA PEAU THÉO...
POUR CEUX QUI N’Y VOIENT QUE DU FEU, CETTE TERRE EST VIDE, TOUT EST ARIDE
ET TARI. MAIS TOI, TA SOURCE, TU LA PUISES DANS L’AMOUR DE LA VIE
TOUTE SORTE DE VIES
MAIS QUE CHERCHES-TU, QU’ÉPROUVES-TU LÀ ?
TES FRÈRES ENTRAVÉS, TU GUIDERAS.
THÉO, TES MÉHARÉES COULENT SOUS TA PEAU THÉO...
RÉVERBÈRENT LE BLEU ET L’OCRE DJELLABAS BLANCHES COMME UN PATCHWORK TES YEUX SE PLISSENT, TON NEZ SE FERME TES SENS SONT TOUS EN ÉVEIL,
TU VEILLES
THÉO, TES MÉHARÉES COULENT SOUS MA PEAU THÉO, DORS SOUS LE SABLE CHAUD.
La Frontière
Passer à la frontière, passer les filets
Laisser derrière le désert médusé, et filer.
Le nez au vent quand l’âme est sur le carreau
Le moteur est dans le coeur
Filer filer à cent à l’heure.
Je vais rouler jusqu’à rouler, Je vais rouler jusqu’à crouler
Et m’écrouler s' il le faut.
M’ensoleiller, m’empoussiérer
La sueur me coule dans le dos
Chanter dans les vapeurs et dans les fumées
Dans la douceur, l’obscurité, chanter.
Vibrer, vibrer d’amour et dans le chaos
Donner, se damner, jouer sa peau
Je chante et repars à nouveau.
Je vais rouler jusqu’à rouler, Je vais rouler jusqu’à crouler
Et m’écrouler si il le faut M’ensoleiller, m’empoussiérer
La sueur me coule dans le dos.
Passer à la frontière, passer les filets
Laisser derrière le désert médusé, et filer.
Le nez au vent quand l’âme est sur le carreau
Le bonheur est dans le coeur
Filer filer à cent à l’heure.
Je vais rouler jusqu’à rouler, Je vais rouler jusqu’à crouler
Et m’écrouler si il le faut. M’ensoleiller, m’empoussiérer
La sueur me coule dans le dos.